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Le haricot barangeonnier

En un mot...

Le haricot barangeonnier, joli haricot rosé aux marbrures élégantes, a, entre tous, une histoire étroitement liée à celle de l'URGC : c'est en effet une des salariées de l'association, Fanny Moyse, qui l'a redécouvert chez son grand-père ! Variété de pays originaire de la vallée du Barangeon, dans le nord du Cher, elle est très appréciée pour ses qualités gustatives, mais aussi nutritionnelles. Un projet d'innovation alimentaire, porté par l'entreprise solidaire IsaEntraide, a permis de développer sa culture et sa transformation : ce joli haricot se décline aujourd'hui en farine, pâtes et macarons !

Carte d'identité

Phaseolus vulgaris

Inscrit au catalogue officiel (2017)

Semences disponibles

Grains disponibles chez quelques producteurs

Produits transformés : macarons, pâtes alimentaires, farine

Les origines

Le haricot barangeonnier ne figure pas dans les archives des catalogues de semenciers du 20ème siècle ; c'est ce que l'on appelle une variété de pays : sa culture était limitée à sa région d'origine, la vallée du Barangeon, et les semences s'échangeaient directement entre jardiniers. Son histoire a pu être reconstituée après sa redécouverte, en 2008, grâce à la collecte de témoignages.

Sa présence dans la vallée du Barangeon est ainsi attestée à partir des années 1900. La variété connait un essor en 1940-1950 ; il était essentiellement produit pour la consommation familiale, même si un champ entier pouvait être consacré à sa culture.  Lorsque la récolte était bonne, il pouvait être commercialisé, soit sur les petits marchés locaux, soit à Bourges ou à Vierzon. Ce haricot constituait un mets de choix : consommé autour d'une fois par mois, c'était un invité des repas festifs. A Vignoux sur Barangeon, l'auberge du village le préparait pour les repas des mariages et des communions.

Sa culture régresse progressivement, jusqu'à n'être plus cultivée que par quelques jardiniers dans la vallée.

En 2008, Fanny Moyse, alors salariée de l'URGC depuis deux ans, découvre l'existence de cette variété... chez son grand-père ! S'ensuite un long travail de collecte de témoignages et de semences, et d'essais de culture. La variété est inscrite au catalogue par l'URGC en 2017.

Une entreprise solidaire de Sologne, IsaEntraide, porte un fort intérêt à ce haricot : avec l'accompagnement de l'URGC, ils deviennent mainteneurs officiels de la variété, développent sa culture avec le concours de maraîchers de la région, et démarrent un projet d'innovation alimentaire ambitieux. Depuis 2019, ils commercialisent de la farine de haricot, des pâtes alimentaires ainsi que des macarons.

C’est une variété rustique et vigoureuse. La variété est naine, mais les plants peuvent néanmoins monter assez haut.

Les gousses sont vert-jaune, marbrées de rose.

Les grains sont rosés marbrés de rouge à la récolte ; la couleur évolue ensuite avec le temps vers le rouge, marbré de rouge plus foncé.

Description

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Crédit photo : URGC et élèves des Rencontres culinaires Noirlac 2020

Sa culture diffère peu des autres haricots. C'est une variété très productive et résistante à la sécheresse. Elle demande une exposition ensoleillée et un sol léger, frais et fumé.

On le sème de fin avril à juillet, en ligne ou en poquet, dans un sol réchauffé.

Il se récolte de préférence demi-sec.

Au potager

Très apprécié pour ses qualités gustatives, le barangeonnier reste ferme et croquant à la cuisson. Il est conseillé de ne pas faire tremper les haricots avant la cuisson, afin qu'ils se tiennent mieux à la cuisson.

Il présente également des qualités nutritionnelles particulièrement intéressantes, avec des taux d'anti-oxydants et une teneur en protéine élevés.

Traditionnellement mangé en soupe, parfois agrémenté de viande, on l'a aussi beaucoup consommé en vinaigrette à partir des années 50.

En cuisine

Crédit photo : URGC et les élèves des rencontres culinaires 2020 

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