Le melon sucrin de Tours
En un mot...
Le beau melon sucrin de Tours, pas aussi sucré que son nom pourrait le faire croire, est le seul de trois types de "sucrin de Tours" à nous être parvenu : bonne nouvelle, c'est celui qui était considéré comme de meilleure qualité !
Carte d'identité
Cucumis melo
Inscrit au catalogue officiel
Semences disponibles en petit conditionnement
Les origines
Voilà une variété ancienne, dont la première mention remonte à 1787 ! Il existe alors trois types distincts, le gros sucrin de Tours, le petit et l'allongé. Le gros, qui présente "une écorce plus brodée que celle de toutes les autres espèces", est la variété que l'on retrouve dans les catalogues de semenciers, décrite comme étant la meilleure des trois. C'est vraisemblablement celle que l'on a aujourd'hui. L'existence du petit sucrin de Tours, pas plus gros qu'une orange, est attestée au moins jusqu'en 1904 ; il n'en est plus fait mention par la suite. Au vu du nombre de citations de la variété dans les catalogues de semenciers, de la fin du 19ème siècle aux années 50, on peut imaginer que cette variété était très répandue, particulièrement aux alentours de la ville de Tours.
C'est une variété rampante aux feuilles vert foncé. Les fruits sont sphériques ou oblongs, de calibre moyen (17 à 20 cm) et ne présentent pas de côtes. La peau verte, jaune après maturité, est presque complètement couverte par une broderie au relief prononcé.
La chair est rouge orangé, voire rouge vif, épaisse et ferme. Elle est souvent décrite comme très sucrée dans les archives, bien que, pour nos palais modernes, elle ne soit plus perçue comme telle.
Description
Crédit photo château du Rivaux
C’est une variété de culture facile, très rustique ; sa culture diffère peu des autres melons. Le sol doit être léger, frais et bien fumé et l’exposition doit être comprise entre ensoleillé et mi-ombre.
De maturité tardive, les semis s’effectuent de mars à mai et la récolte en fin de saison, souvent courant septembre. La production peut être abondante.